Sortie au PIC TRISTAGNE
Cette année, la sortie « Pyrénéenne » de fin août du club de randonnées des MJC de Saix et Viviers lès Montagnes s’est déroulée au fond de l’Ariège, à la frontière andorrane. Le samedi, après le repas pris au parking de Pradière, les 23 randonneurs s’élancent sous un chaud soleil vers le refuge du Fourcat, le plus haut de l’Ariège à 2445m d’altitude. C’est une belle et longue montée de près de 1300m de dénivelée, en passant par le barrage de l’étang d’Izourt et les orrys de la Caudière. Heureusement, des haltes propices sont prévues qui permettent de discuter avec un berger local fort sympathique(la bergère faisant la sieste) et de déguster des fruits du terroir: framboises et myrtilles. Le cadre du refuge est magnifique : le refuge est bien assis sur un grand rocher entre le petit étang Fourcat et le grand, avec vue directe sur un grand cirque composé des sommets du Tristagne, du Fourcat et du Malcaras. Bon accueil par le gardien toujours disponible et à l’écoute et bonne ambiance avant, durant et après le repas fort apprécié. Les nouvelles de la météo étant optimistes, toutes les conditions étaient réunies pour une nuit « paisible » et un lever matinal à 6 heures car une rude et longue journée nous attend. Les conditions sont bonnes et à 7 heures toute la troupe est prête pour l’ascension du Tristagne par l’arête Est. D’entrée, le long du lac Fourcat, le ton est donné par 2 passages au dessus de l’eau qui ont demandé beaucoup d’attention et de maîtrise. Puis c’est la rude montée vers un petit col et le sommet en suivant des cairns et en s’aidant des mains par moments. Le Tristagne(2878m) est vaincue et nous savourons le bonheur du paysage à 360 degrés, avec des pics et des lacs de tous côtés et l’Aneto au loin. Un randonneur solitaire très coopératif demande à se joindre à nous pour la suite car nous descendons par l’arête Ouest très pentue avec des passages aériens pour aller au col de l’Abeille. Il n’est pas question de penser à la contrebande même si nous foulons des sols andorrans mais bien de regarder où poser les pieds et les mains. Il faut dire que l’équipe est soudée, l’entraide fonctionne et les plus expérimentés montrent l’exemple, qu’ils en soient remerciés. A partir du col de l’Abeille, le parcours devient plus raisonnable et nous redescendons de lac en lac pour le pique-nique bien mérité au bord du lac de la Goueille, au calme et dans la sérénité, conscients d’avoir accompli un beau parcours. Nous repartons mais qui s’attendait à une remontée d’un petit couloir d’éboulis vers un collet pour changer de vallée ? C’est la descente vers les jolis lacs sauvages de Petsiguer, chers à Jean-Claude (un pêcheur du groupe) et à Aline son épouse. Ensuite c’est la descente en dominant un petit cirque puis sur l’étang d’Izourt par un autre chemin qu’à l’aller et avec la chaleur en moins car la brume monte de la vallée. Retour aux voitures par un chemin parallèle au GR de la veille , sur l’autre rive du torrent.